Les rapports logiques
On appelle rapports logiques ou relations logiques les rapports de sens que les propositions ou les différentes parties d’un discours entretiennent entre elles.
Les connecteurs logiques sont les mots qui marquent ce rapport: conjonctions de coordination ou de subordination, adverbes.
Ils servent donc à organiser un texte en reliant les paragraphes, les phrases ou les propositions.
Il pleut donc je ne sors pas
Dans cet exemple, les deux propositions sont reliées par un rapport de conséquence et le connecteur logique est “donc”.
Il pleut mais je sors
Les deux propositions sont maintenant reliées par un rapport d’opposition et le connecteur logique est “mais”.
Parmi les rapports logiques qui permettent de relier des propositions, les principaux sont la cause, la conséquence et l’opposition (ou la concession).
- Cause et conséquence sont liées, on accentue l’une ou l’autre grâce au connecteur logique choisi:
Il a prolongé son spectacle parce que les rappels ont été nombreux. Cause
Les rappels ont été nombreux si bien qu’il a prolongé son spectacle. Conséquence
Quelques connecteurs logiques exprimant la cause: car, parce que, puisque, en effet… Quelques connecteurs logiques exprimant la conséquence: donc, si bien que, de telle sorte que… - L’opposition ou la concession peuvent être marquées par: pourtant, mais, bien que, quoique, quand bien même…
Nous ne nous parlons pas bien que nous soyons voisins. Opposition
Exercice: retrouver le connecteur logique
Exercice: cause ou conséquence?
Exercice: opposition et concession
Parmi les connecteurs logiques qui permettent de structurer un discours, on distingue:
- Ceux qui permettent d’enchaîner les paragraphes ou les idées en les énumérant ou bien en les hiérarchisant (d’une part, d’autre part, premièrement…).
- Ceux qui permettent de développer une idée en insistant, en expliquant (ainsi, en effet…).
- Ceux qui permettent d’apporter un élément complémentaire, une précision, un exemple (en outre, de plus, d’ailleurs…).